Présentation dans le cadre du séminaire de M2/D d’histoire ancienne du Proche-Orient, École d’Histoire de la Sorbonne, Paris 1.
Ouvrage publié sous la direction de Bruno D'Andrea, Marie De Jonghe et Mohamed Tahar.
Enquête sur la construction du goût dans la Méditerranée du Ier millénaire av. n. è., cet ouvrage explore les dimensions alimentaires, esthétiques et stylistiques des sociétés phéniciennes et puniques, sans cesse façonnées par des interactions ethniques et culturelles. À travers une approche pluridisciplinaire et comparatiste, les auteurs s’attachent à croiser les sources traditionnelles (textuelles, archéologiques et iconographiques) avec des outils innovants (analyses biochimiques des restes et archéozoologie) pour étudier les stratégies de distinction et d’adaptation développées par ces sociétés. Ils s’interrogent aussi sur les modalités selon lesquelles certains goûts sont attribués aux Phéniciens au regard des « Autres », qu’il s’agisse des auteurs grecs et latins ou d’interprétations modernes.
Bruno D’Andrea est professeur à l’Université Carlos III de Madrid dans le cadre du programme Ramón y Cajal. Ancien membre de l’École française de Rome, ses recherches portent sur le monde phénico-punique et tout particulièrement sur son univers religieux, ainsi que sur les relations entre hommes et animaux en Méditerranée ancienne.
Marie De Jonghe est docteure en archéologie et ancienne membre de l’École des hautes études hispaniques et ibériques de la Casa de Velázquez. Ses travaux explorent la construction des identités culturelles phéniciennes et puniques au travers des pratiques funéraires.
Mohamed Tahar est professeur à la Faculté des sciences humaines et sociales de l’Université de Tunis. Docteur de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, ses recherches se concentrent sur l’histoire de Carthage, ses relations avec le monde grec et l’épigraphie punique et néo-punique.













