Lettres de femmes dans l’Europe médiévale (XIe-XVe siècle)

23MAI - 25MAI 2016
Madrid
Colloque

Coord. : Jean-Pierre JARDIN (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3), José Manuel NIETO SORIA (Universidad Complutense de Madrid), Patricia ROCHWERT-ZUILI (Université d’Artois), Hélène THIEULIN-PARDO (Université Paris-Sorbonne)
Org. : EA 4083 (CLEA, Université Paris-Sorbonne), EA 3979 (LECEMO, Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3), Proyecto «Prácticas de comunicación y negociación en las relaciones de consenso y pacto de la cultura política castellana, ca. 1230-150» (HAR2013-42211-P de la Secretaría de Estado de Investigación, Desarrollo e Innovación, Programa Estatal de Fomento de la Investigación Científica y Técnica de Excelencia), EA 4028 (Textes & Cultures, Université d’Artois), École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid)
Col. : Universidade do Porto (SMELPS/IF/FCT)

Lieu de la manifestation :
Casa de Velázquez
C/ Paul Guinard, 3
28040 Madrid


Entrée libre et gratuite

Présentation

Miroir de l’âme mais aussi instrument de communication et d’action politique, la lettre est un objet d’étude qui suscite, depuis quelques années, une attention particulière. La correspondance des femmes est cependant un domaine encore peu exploré et, en dépit de travaux ponctuels sur la production épistolaire de quelques reines, princesses ou nobles dames, rares sont les études d’ensemble sur ce sujet. Pourtant, les lettres de femmes contiennent de précieuses informations sur leur vie, leurs aspirations, et leur rôle au sein de la société.

Consacrées aux documents de la pratique mais aussi aux lettres fictives que l’on trouve dans l’historiographie et la littérature, les communications présentées lors de ce colloque examineront les spécificités de ces divers écrits. La réflexion portera, notamment, sur la fonction de ces lettres, sur leur caractère informatif et performatif, ou sur les modèles et registres qui y sont convoqués. On s’intéressera, par exemple, aux rôles d’informatrices et de médiatrices que ces femmes purent jouer et aux modalités de leur intervention dans les domaines politique, administratif, juridique ou encore religieux, mais on pourra aussi tenter de distinguer ce qui, dans ces écrits, peut être considéré comme typiquement féminin.