Depuis quelques semaines, artistes et scientifiques prennent leurs marques à la Casa de Velázquez.

Toutes et tous apprivoisent le lieu, ses possibilités, ses promesses et ses ressources ; et déjà prennent forme les bases du travail qui les occupera pendant près d’un an. Des projets qui témoignent de la vivacité de la création artistique et de la recherche scientifique, redéfinissant parfois les contours habituels de nos disciplines et qui, très souvent, attisent une réflexion sur les grandes questions de notre temps tout en jetant une lumière nouvelle sur notre manière d’être au monde.

C’est donc avec bonheur que nous souhaitons la bienvenue à cette nouvelle promotion qui sera rejointe durant l’année par d’autres résident.e.s, accueilli.e.s sous diverses modalités : chercheur.se.s associé.e.s et contractuel.le.s, doctorant.e.s et jeunes artistes reçu.e.s dans le cadre des différents programmes de bourses et, bien sûr, les chercheur.se.s du Madrid Institute for advanced Study (MIAS) qui séjourneront aussi à la Casa de Velázquez.

En tout, une communauté de près de 70 personnes qui constituera, durant toute cette année, le coeur battant de notre institution et dont vous ne manquerez pas d’entendre parler au fil de notre programmation et sur nos différentes plateformes, dès les prochaines semaines.

Quant à ce mois d’octobre, entamons-le par l’annonce de l’ouverture prochaine de nos trois grands appels à candidatures : celui concernant les membres EHEHI (résidence scientifique pour l’année 2023-2024) qui s’ouvrira dès le 17 octobre prochain, celui – multiple – du Madrid Institute for advanced Study (diverses modalités d’accueil, de 3 mois à 3 ans) qui débutera le 26 octobre et, enfin, celui des artistes résidents de l’AFM qui sera ouverte dès le 3 novembre prochain pour l’année 2023-2024.

À ces appels à large spectre, s’ajoutent ceux – déjà ouverts – du programme SMI-CNRS/InSHS (fin de l’appel : 7 novembre) et du MESR pour l’accueil en délégation d’un.e enseignant.e-chercheur.se à la Casa de Velázquez (fin de l’appel : 30 octobre).

Un mois riche en opportunités, et qui le sera tout autant en termes de programmation.

L’exposition En sí, para ti, más allá reste ainsi visible à la Galerie du 10 de l’Institut français de Madrid, avec en outre une série de visites guidées gratuites, organisées tous les lundis en français et en espagnol (réservation sur le site de l’Institut français de Madrid).

À la fin du mois, c’est une nouvelle édition des Rétrospectives de la Casa de Velázquez qui sera au centre de nos attentions. Une exposition qui aura cette année pour particularité d’entrer en résonance - sous le prisme des arts - avec certains travaux de recherche de Jean-Pierre Étienvre, directeur de l’établissement de 2006 à 2013, et qui sera ouverte au public à partir du 27 octobre.

Enfin, les artistes des promotions antérieures seront également mis en lumière, avec la programmation du travail des compositeurs Julian Lembke et Benjamin Attahir au festival MIXTUR et la présentation du livre From spring to spring de Callisto Mc Nulty à la bibliothèque le 19 octobre prochain.

Sur le plan scientifique, les très prometteuses journées d’étude autour des jardins de la Granja de San Ildefonso (coorganisée par notre membre scientifique Caroline Ruiz) donneront le coup de départ de ce mois intense, parallèlement aux Rendez-vous de l’histoire de Blois où seront présentes Charlotte Ortiz (membre EHEHI) et Gwladys Bernard (directrice des études EHEHI), pour des tables rondes autour de la thématique de cette année : la mer.

Un mois si richement rempli – où se côtoieront également une journée en hommage au centenaire de Nosferatu, une nouvelle rencontre du programme MIRACLE, et le colloque du nouveau programme HISTEMAL – qu’il est difficile de le résumer en quelques lignes et que nous vous invitons à découvrir, agenda en main, au fil de cette newsletter.

Nancy BERTHIER
^{Directrice de la Casa de Velázquez}

 

La construction du cloître de la cathédrale de Tolède a eu lieu entre les XIVe et XVe siècles. La confrontation de la documentation comptable qu'elle a générée avec le monument lui-même et les signes lapidaires identifiés grâce à l'application des nouvelles technologies, a permis d'approcher la vie quotidienne de l'une des plus grandes entreprises de construction du Moyen Âge castillan et de contribuer à une nouvelle lecture des moyens, des personnes et de l'organisation des ateliers de taille de pierre.