Il y a un peu plus d’une semaine se tenaient nos traditionnelles Portes Ouvertes. Une fois de plus, elles ont été l’occasion d’accueillir un public nombreux, venu s’immerger dans la “vie en résidence” et découvrir les processus – souvent peu visibles – qui sous-tendent le travail de création artistique et de recherche scientifique. Avec plus de 2600 visiteurs pour cinq heures d’une programmation dense, plurielle et quelques moments forts plébiscités par le public, c’est un nouveau record d’affluence qui a été battu cette année. 

Il convient donc d’entamer ce mois de mars par de chaleureux remerciements à tous ceux venus partager avec nous cet après-midi dominical si particulier. Leur fidélité, leur intérêt et leur réaction enthousiaste aux propositions renouvelées qui nourrissaient le programme de ces Portes Ouvertes 2020, témoignent de l’intégration de ce rendez-vous annuel dans l’agenda culturel madrilène. 

Merci également à tous ceux – artistes, chercheurs et, bien sûr, l’ensemble du personnel de la Casa sans lequel tout cela n’existerait pas – qui par leur investissement, leur implication et leurs efforts d’imagination rendent possible ce grand et beau moment de rencontres et de découvertes. 

Comme chaque année, les Portes Ouvertes marquent le début d’une nouvelle saison d’événements, comme un avant-goût du programme que nous vous proposerons tout au long du printemps. Restez donc connectés à nos réseaux sociaux, visitez régulièrement notre page web et profitez au fil des mois de notre calendrier d’événements artistiques et scientifiques. 

Pour l’heure, nous vous laissons découvrir notre actualité du mois de mars, entre rencontres scientifiques, appels en cours, publications et nouvelles acquisitions de la bibliothèque.
 

Michel BERTRAND
Directeur de la Casa de Velázquez

Ce livre offre une analyse à nouveaux frais de la « privauté » (privanza) en Castille au XIII^e-XIV^e siècle, afin de préciser le caractère proprement médiéval de la proximité royale. Si cette relation structurée par des liens personnels engendre paradoxalement l'autonomie du gouvernement, c'est parce qu'elle renferme un choix qui fait rupture et participe de la déparentalisation du social au Moyen Âge : celui de l'amitié contre la parenté.

Connecté à la fois à l'Orient, l’Afrique subsaharienne et la Méditerranée, le Maghreb islamique s'insère entre le VII^e et le XV^e siècle dans des réseaux complexes qui donnent à ses ports un rôle croissant dans les échanges commerciaux. L'analyse des sources arabes et latines permet de montrer comment les acteurs politiques et économiques contribuent à faire évoluer ces réseaux, en premier lieu dans les pays d'Islam, puis à partir du XI^e siècle dans une économie-monde en formation, connectant l'Afrique, l'Europe latine et l'Asie.