Hugo Chatevaire

 

HISTOIRE MÉDIÉVALE

Ecole pratique des Hautes Etudes / Université Rovira i Virgili

hugo.chatevaire@casadevelazquez.org

 

FORMATION

2019 : Doctorant en histoire médiévale, Ecole pratique des Hautes Etudes et Université Rovira i Virgili. Sujet : « Les charpentes peintes domestiques dans les territoires ibériques de la Couronne d’Aragon (milieu du XIIIe siècle – début du XVIe siècle) »

2016-2019 : Professeur d’Histoire-Géographie en lycée.

2016 : Agrégation d’histoire

2014 : Master Civilisations et Histoire à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, sous la direction de Jean-Claude Schmitt.

2009-2012 : CPGE littéraire au lycée Camille Guérin de Poitiers. Préparation à l’Ecole Nationale des Chartes.

 

RECHERCHE EN COURS

PROJET DE RECHERCHE À LA CASA DE VELÁZQUEZ : « Les charpentes peintes domestiques dans les territoires ibériques de la Couronne d’Aragon (milieu du XIIIe siècle – début du XVIe siècle) »

Ce projet de thèse consiste à étudier, comprendre, valoriser et promouvoir une nouvelle source pour l’historien : les charpentes peintes médiévales. En effet, celles-ci se trouvent par centaines en Europe, et particulièrement sur tout l’arc méditerranéen, mais n’ont fait l’objet que d’études isolées et rares jusqu’au début des années 2000. Or les ornements et scènes historiées qui remplissent les éléments structuraux de la charpente (solives, poutres, closoirs, merrains,…) offrent un corpus de milliers d’images qui constituent un témoignage exceptionnel sur l’imaginaire de l’élite médiévale. Jusqu’ici, elles semblaient fuir les catégories et grilles d’analyse mises en place autant par les historiens que les historiens de l’art.

La réflexion choisit de se porter spécifiquement sur les charpentes présentes dans un espace domestique et non sacré. Car ces décors présents dans les salles d’apparat d’une élite élargie (des marchands aux prélats) sont le témoignage de la promotion des images dans l’Occident médiéval, et d’une culture visuelle spécifique à l’espace domestique. En intégrant ces images aux quelques peintures murales conservées et aux nombreux objets qui portent une image (céramiques, objets de dévotions,…) connus dans les inventaires après décès, il s’agit de porter un nouveau jalon dans l’histoire de la subjectivité : quelle image de soi met-on en scène dans un espace domestique ni privé ni publique ? A qui s’adresse-t-on ? Met-on en valeur son réseau politique, son réseau professionnel, sa culture, son humour ? Ces images seraient un portrait polysémique de l’identité collective des commanditaires.

L’espace étudié, les territoires ibériques de la Couronne d’Aragon, a été choisi car la pratique de la charpente décoré semble avoir été particulièrement précoce au sein de cet espace, dès le début du XIIIe siècle. La question de l’influence de la culture urbaine et des artisans arabes se pose donc. Ici il s’agit d’étudier l’histoire matérielle de la production de ces images, les modalités de circulation des motifs. La chronologie embrasse toute la période d’épanouissement de ces images, jusqu’au XVIe siècle, moment où le décor domestique s’exprime selon d’autres modalités.

 

PUBLICATIONS PRINCIPALES

« Des images médiévales domestiques au coeur de la bastide Saint-Louis de Carcassonne : étude d’un plafond peint du XVe siècle retrouvé dans la rue de Verdun », Bulletin de la Société d’Etudes Scientifiques de l’Aude, tome CXVI, 2016, p. 75-85.

«  Les plafonds peints de la bastide Saint-Louis de Carcassonne », Histoire de l’Antiquité à nos jours, éditions Faton, n°56, juillet 2019, p. 44-49.

 

MOTS-CLÉS

Charpentes peintes ; espace domestique ; Couronne d’Aragon ; iconographie ; histoire des élites médiévales ; anthropologie historique.

 

 

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01/03/2022 - Francés