Alexandre GOUVERNEUR


Agrégé de lettres classiques
Doctorant en archéologie
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Université Toulouse Jean-Jaurès (codirection)

 


Parcours universitaire 

Depuis novembre 2016 : Doctorant contractuel sous la direction d’Olivier de Cazanove (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et de Pierre Moret (Université Toulouse Jean-Jaurès) : « La gestion de l’eau dans les lieux de culte de la péninsule ibérique (Ier siècle av. J.-C. – IVe siècle ap. J.-C.) »

2014-2015 : Agrégation de lettres classiques

2013-2014 : Master 2 d’Archéologie sous la direction d’Olivier de Cazanove, « L’eau et ses fonctions dans les lieux de culte de l’Espagne antique », Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

2012-2013 : Master 1 d’Archéologie sous la direction d’Olivier de Cazanove, « Nymphées, fontaines d’Espagne romaine », Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

2011-2012 : Licence d’Histoire & Licence d’Archéologie

2011 : admis au concours de l’ENS de Paris

2008-2011 : classes préparatoires au lycée La Bruyère (Versailles), option lettres classiques

 

Expériences professionnelles

2016-2019 : chargé de cours et de TD en archéologie à l’Université Paris 1. Licence 3 : « Rome et l’Italie : du IIe siècle av. J.-C. aux Antonins » & « Art préromain : de l’Étrurie à l’Italie du Sud ». Master 2 : méthodologie des épreuves écrites du concours de l’Institut National du Patrimoine (dissertations et commentaires de document en histoire & archéologie).

2015-2016 : lecteur de français à Trinity College (Université de Dublin, Irlande). Cours de langue française, littérature et histoire des idées.

2011-2014 : Enseignant vacataire (latin) en classes préparatoires au Lycée Condorcet (Paris)

 

Recherche en cours 

Dans les lieux de cultes antiques, et notamment romains, l’eau fait figure d’invariant : il en va de cette ressource comme de nombreux autres éléments « naturels », que nous supposons bien souvent immuables et universels. Ce présupposé a souvent entraîné généralisations et surinterprétations quant au « culte des eaux » ou aux « sanctuaires de sources » dans la littérature archéologique. De même, la porosité qui existe entre les catégories du fonctionnel (nettoyer le lieu de culte, l’autel) et du cultuel (se purifier par ablutions ou immersion, faire une offrande monétaire dans un bassin) peut mener à des contresens dont il faut se prémunir.

Parler de gestion de l’eau dans les lieux de culte, sans évoquer ces notions de culte des eaux ou d’eau sacrée et leur pesanteur historiographique, c’est ainsi faire le choix d’une approche fondée sur l’étude matérielle et technique des témoignages archéologiques, plutôt que d’une méthode qui consisterait à rechercher dans ces vestiges les traces d’éléments bien connus d’une symbolique supposée universelle en lien avec l’eau. L’enjeu de cette enquête est de comprendre les différents rôles joués par l’eau dans l’horizon de chaque lieu de culte pour préciser les modalités de sa gestion et montrer son intégration aux programmes architecturaux et ornementaux, tout autant que ses éventuelles particularités d’usage. Il convient dès lors d’opter pour une étude en contexte, encadrée par des considérations typologiques et un travail de mise en série des structures à différentes échelles (régionale, péninsulaire, puis à l’échelle des provinces occidentales avec des points de comparaison).

Les aménagements hydrauliques dans le contexte d’un lieu de culte ne doivent en effet pas être étudiés différemment de ceux trouvés dans d’autres contextes : ils présentent la même multiplicité d’aspects techniques et concrets, parmi lesquels la planification et la maîtrise de la ressource hydrique sur la durée. Tous les éléments du réseau hydraulique sont donc pris en considération, non seulement les structures qui servent de support à des stratégies scénographiques, comme les bassins, fontaines ou miroirs d’eau, mais aussi les structures enterrées ou semi-enterrées comme les réservoirs, cuves et citernes ou les réseaux de canalisations pour l’adduction et l’évacuation de l’eau. Cette enquête choisit donc de commencer par étudier le fonctionnement pratique de l’eau dans les lieux de culte, sa gestion, pour mieux envisager les modalités de son intégration aux activités cultuelles et liturgiques.


Bourses

2018 : bourse de recherche d’un mois, octroyée par l’EHEHI – Casa de Velázquez à Madrid

2012 : séjour de recherche d’un semestre à l’Università degli Studi di Siena (Italie), au sein du Dipartimento di Scienze Storiche e dei Beni Culturali, Laurea Magistrale di Archeologia


Communications

- « Les inscriptions votives et dédicatoires aux divinités des eaux : un marqueur régional de romanisation en Hispanie ? », communication présentée lors de la journée d’étude Ancrer les dieux dans l’espace en Méditerranée antique, Toulouse, 14 mai 2019

- « Bassins, citernes, nymphées, fontaines dans les sanctuaires de Bétique et de Lusitanie : vers une gestion intégrée de l’eau », communication présentée à la journée d’étude Autour du temple, Alise Sainte-Reine, 7 novembre 2018

- Avec Olivier de Cazanove, « Spring catchments, water trails, basins and fountains in a place of worship: the sanctuary of Apollo Moritasgus at Alesia (Roman Gaul) », communication présentée au 3rd International Congress on Water, Ourense (Espagne), 25 octobre 2018 - publication à venir. 


Mots clés

Religion romaine ; Sanctuaires et lieux de culte ; Archéologie du bâti ; Archéologie de l’eau ; Hydraulique antique

PODCASTS
01/03/2022 - Espagnol