Marion VIDAL


Agrégée d'espagnol
Université Lumière Lyon 2
Institut d'Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités (IHRIM)
 


Parcours universitaire 

30 novembre 2018: Soutenance de thèse à l’Université Lumière Lyon 2.
Sujet : « Fray Luis de León à l’épreuve de la traduction : un negocio de particular juicio ». Composition du jury : François Géal (Université Lumière Lyon 2) Marie-Eugénie Kaufmant (Université de Caen), Philippe Meunier (Université Lumière Lyon 2/directeur de recherche), Christine Orobitg (Université d’Aix-Marseille), Fabrice Quero (Université de Montpellier) Javier San José Lera (Université de Salamanque).
2017-2018 : Membre scientifique de la Casa de Velázquez.
2014-2017 : doctorante contractuelle à l'Université Lumière Lyon 2.
2014 : Agrégation d'espagnol.
2011-2013 : Master en Études hispanophones à l’École Normale Supérieur de Lyon.
2008-2011 : Classes de Lettres supérieures et de Première supérieure (Hypokhâgne et Khâgne aux lycées Pierre de Fermat et Saint-Sernin, Toulouse).
 

Travail de thèse

Fray Luis de León à l’épreuve de la traduction : un negocio de particular juicio

Fray Luis de León est connu pour ses poésies originales, il l’est beaucoup moins pour ses traductions. Et pourtant, celles-ci méritent d’être tirées de l’oubli dans lequel elles sont tombées : elles constituent en effet une sorte de laboratoire du langage, où fray Luis met en application les principes théoriques qu’il a lui-même forgés.

Mon travail présente deux nouveautés : d’une part, j’entends faire tomber cette barrière qui sépare, dans la critique luisienne, les traductions profanes des traductions sacrées. Analyser séparément les traductions de Virgile et Horace et celles de la Bible revient à séparer deux mondes qui n’en faisaient qu’un dans l’esprit de fray Luis. C’est pourquoi il convient d’avoir, enfin, une vision d’ensemble des traductions luisiennes.

D’autre part, et parce que l’acte du traduire est nécessairement un travail sur la langue et le signifiant, on ne peut en aucun cas faire l’économie de l’analyse des textes dans la langue-source. C’est pourquoi je compare systématiquement les traductions luisiennes aux textes en langue originale (en hébreu et en latin).

C’est en revenant aux textes originaux, et en remontant au plus près de la lettre, que l’on peut dessiner les contours d’une poétique luisienne de la traduction. Loin d’être un simple exercice de style, la traduction devient chez fray Luis un art véritable, dont le fondement se trouve sans doute dans la théorie onomastique exposée dans De los Nombres de Cristo.
 

Publications

Chapitres d’ouvrages

–, « Deux métaphores de la traduction chez fray Luis de León : l’écorce et la cire », à paraître dans les actes du colloque international « Les métaphores de la traduction » (Université Lumière Lyon 2, 19-20 octobre 2017).
–, « Geopoética y onomástica, “Camino” y “Monte”, nombres de Cristo » dans Topografías literarias: el espacio en la literatura hispánica de la Edad Media al siglo XXI, éd. Alba Agraz Ortiz et Sara Sánchez-Hernández, Madrid, Biblioteca Nueva, 2017, p. 85-94.
–, « Fray Luis de León y la traducción de las Bucólicas de Virgilio » dans “Posside Sapientiam”. Actas del VI Congreso internacional Jóvenes Investigadores Siglo de Oro, éd. Carlos Mata Induráin et Sara Santa Aguilar, Pampelune, Université de Navarre, 2017, p. 229-238.
 

Articles de revues

–, « Fray Luis de León, traducteur des Psaumes : le retour à la veritas hebraica », Tzafon, (sous presse).
–, « Libertés de traduire chez fray Luis de León », HispanismeS, 10, 2018, p. 34-43.
–, « Deux citations profanes dans Les Noms du Christ de fray Luis de León : Sénèque et Ausone », Les Cahiers d’AllHis, 4, 2016, p. 131-142.


Mots-clés

Fray Luis de León, littérature du Siècle d’Or, traductologie, Bible hébraïque, Virgile, Horace, métaphores de la traduction, analyse linguistique des traductions, onomastique.
 

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01/03/2022 - Espagnol