De l'imposture à la création

Le Guzmán et le Quichotte apocryphes

  • 34 €
  • 2014
  • ISBN 9788415636779
  • 420 p.
  • 17 x 24 cms.
  • Broché
  • Bibliothèque de la Casa de Velázquez no 62

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L'ambition de ce livre est de proposer un regard nouveau sur le Guzmán de Alfarache et le Quichotte. Il adopte pour cela un angle d'attaque singulier qui consiste à étudier ces deux chefs d'œuvre du Siècle d'or en regard de leurs Secondes parties apocryphes. Les Premières parties du Guzmán et du Quichotte ont en effet donné lieu à des continuations d'autres auteurs, parues respectivement à Valence, en 1602, et à Tarragone, en 1614, alors qu'Alemán et Cervantès préparaient eux-mêmes des suites de leurs romans. Si, de ce fait, l'entreprise littéraire de ces écrivains concurrents s'apparente à une imposture, elle comporte cependant une part remarquable de création : Luján et Avellaneda introduisent tous deux des innovations qui ne sont pas des maladresses ou des « erreurs ». De surcroît, leurs projets romanesques stimulent la créativité des auteurs originaux, qui sont contraints de remanier — voire de réécrire — leurs propres Secondes parties. C'est la fécondité et la richesse de ces différentes interactions romanesques que cet ouvrage aimerait mettre en lumière.

Table des matières

En acceso libre en OPENEDITION BOOKSEn accès libre sur OPENEDITION BOOKSLES CONTINUATIONS APOCRYPHES :
PÂLES COPIES OU CRÉATIONS VÉRITABLES ?
I. - Guzmán, Don Quichotte et la prédisposition à l'apocryphe
II. - Un double « passage à l'acte »
III. - Première esquisse des projets romanesques des continuateurs

LES SECONDES PARTIES AUTHENTIQUES :
DES OEUVRES SOUS INFLUENCE ?
IV. - Alemán et Cervantès face aux apocryphes : différents niveaux de riposte
V. - Alemán et Cervantès continuateurs ?
VI. - De la riposte aux « textes hantés »

VERS UNE THÉORIE DE L'APOCRYPHE
VII. - Luján et Cervantès : deux écritures prismatiques
VIII. - Alemán et Avellaneda : deux écritures axiales
IX. - Entre plagiat et création : les paradoxes du roman apocryphe

La presse en parle

RASSEGNA IBERISTICA
Vol. 38, nº 104, 2015
Con una sencilla elegancia material y una escritura precisa y transparente, De l’imposture à la création de David Alvarez Roblin se presenta como un trabajo ambicioso, excelente e imprescindible para la interpretación y disección crítica del Guzmán, el Quijote y sus apócrifos. Pero hay más, pues, aun cuando con eso fuera más que suficiente, se viene a formular toda una teoría sobre la escritura apócrifa en la España áurea y, más allá, se propone una categorización de la narrativa hispánica en el siglo XVII, precisamente el momento en que se estaba gestando nada más y nada menos que la novela moderna. Y no se trata de un ejercicio de arquitectura intelectual sin más, sino de una lectura arriesgada, valiosa, sólida y convincente, que refleja el cumplido quehacer de quien la formula, pero también su empeño celoso y una honda pasión por la literatura, que se atisba detrás de esa simetría cartesiana.
Luis Gómez Canseco
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BULLETIN HISPANIQUE
117-2, 2015
On saura gré à la thèse de David Alvarez Roblin d'avoir réparé, grâce à une écriture qui a l'élégance de la précision, de la clarté et de la fermeté, une injustice, et d'avoir redonné une caution légitime à des textes mal évalués car trop longtemps jugés indignes.
Philippe Meunier
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CERVANTES
Vol. 35.2, 2015
Al acabar este volumen escrito con un gran rigor científico y elegancia formal, casi se puede decir que Cervantes, sin la participación de Avellaneda, no ocuparía el lugar que hoy ocupa en el canon de la literatura universal o al menos quizá no hubiera introducido en el Quijote algunas de sus innovaciones más audaces. De l’imposture à la création se lee con gusto y es de interés para todo investigador serio. Contiene información novedosa, fina y sugestiva para aquellos que quieran adentrarse por los entresijos que la literatura del Siglo de Oro guarda para los lectores del siglo presente. El impecable análisis interdisciplinario, llevado a cabo por Alvarez con esmero, tenacidad y determinación llega y convence. Se trata de un excelente libro de referencias útil para críticos y estudiantes universitarios. Se aprecian la probidad y acumen del autor en la interpretación de unas obras que han suscitado tantos debates arduos y apasionados.
Louis Imperiale

ROMANISTISCHE ZEITSCHRIFT FÜR LITERATURGESCHICHTE
39. Jahrgang, Heft 1/2, 2015
Alvarez Roblins Ansatz ist vennutlich auch deshalb so überzeugend, weil er - bei allem Bemühen, seine individuellen Stärken als Forscher deutlich zu machen - zugleich im Bewusstsein einer kulturellen Tradition steht, der französischen, die zum Text von Avellaneda immer schon ein anderes Urteil gewagt hat. Selbstredend ist seine wissenschaftliche Methodik - das in Frankreich sehr etablierte Verfahren der "lecture croisee" wird von ihm durch Verdoppelung der Textüberkreuzung auf die Spitze getrieben - nicht zu vergleichen mit den eher idiosynkratischen Urteilen eines Lesage oder auch mit der stärker philologisch orientierten Haltung von Germond de Lavigne. Dennoch sorgt auch Alvarez Roblin wie die von ihm wieder neu aufgelegten Vorläufer französischer Avellaneda-Kennerschaft für Überraschung. Eine schöne und geistreiche surprise aus Frankreich, welche die Diskussion bereichern wird oder zumindest bereichern sollte. Sie hat auf jeden Fall Beachtung verdient, sowohl von Seiten der spanischen Hispanistik, wo man seit einigen Jahren allzu viel Energie in wenig produktive Debatten um die eigentliche Identität Avellanedas investiert, als auch in der deutschen Romanistik, die manchmal vor lauter (spätromantischer?) Begeisterung über das erzählerische Genie von Cervantes vergisst, dass auch und gerade dieser Autor unter dem Einfluss anderer Kräfte agieren musste und keineswegs ganz singulär aus der reichhaltigen Landschaft der spanischen Erzählliteratur des frühen 17. Jahrhunderts herausragte.
Hanno Ehrlicher

ÉTVDES
Février 2015
D. Alvarez nous offre dans cet ouvrage une étude passionnante à la fois sur les œuvres modèles et sur leurs pastiches par-delà le simple dualisme du vrai et du faux, de l’authentique et de l’imitation. Et là, il faut bien reconnaître qu’en ce magnifique travail qui n’est pas que d’érudition, D. Alvarez nous oblige, d´une certaine manière, à revoir quelques catégories.
Pierre Gibert
Compte-rendu complet

ANALES CERVANTINOS
Vol. XLVI, 2014
Con la publicación de este extenso e impecable trabajo, David Álvarez ha expuesto una teoría sobre la escritura apócrifa en España a principios del siglo XVII que puede ser muy útil para una mejor comprensión de un muy interesante corpus de textos áureos, pero que ofrece, además, una singular visión de los paradigmas narrativos que existían en el Siglo de Oro desde un enfoque novedoso que, sin duda, abre nuevas perspectivas en la investigación.
Natalia Palomino Tizado
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ONIX 3.0

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